au pays de tartarin

traversée de la france tte blanche ou presque ...je n'avais jamais vu cela !
quatre petits jours d'escapade, voyage compris
pour célébrer les cinquante années de mariage de mes beaux parents.
se retrouver au complet, petits et grands,  belle sœur cloîtrée y compris
cela ne nous était encore jamais arrivé depuis que nous sommes mariés.
profiter de qq heures de flânerie dans avignon et à frigolet,
avant de franchir les portes de l'accueil du monastère de la visitation
et se retrouver comme cloîtrés nous aussi !
vivant aux côtés des religieuses du monastère
prenant le rythme de la vie au son des cloches
ne pas se coucher tard et se lever tôt
admirer ces voiles noires et ces guimpes blanches
de loin ou d'un peu plus près, rythmant et habitant les lieux si sereinement.
croiser leur regard et leurs sourires,
échanger quelques mots avec elles,
essayer d'imaginer un tel choix de vie.
découvrir un tout petit peu plus leur univers avec ce film tourné au quotidien dans leur maison.
savoir que nous pourrons écouter leurs voix et leurs prières, chez nous,  en réécoutant le cd qu'elles ont enregistré
apprendre un peu plus sur les visitandines avec cette exposition qu'elles ont créé au sein du monastère.
aller faire un tour dans le rucher pour monsieur f. et rêver du jour où la ruche de la maison d'ici ne sera plus vide...

et puis, ramener qq jolis produits monastiques fabriqués avec toujours autant d'amour.

Comments

[Brigitte]

Anne, j'ai rate ce beau billet....et la succession de photos est si belle et si douce. Quel témoignage pour les uns et les autres, que cette vie toute tournée vers Dieu, et ces deux autres vies, tes beaux parents, si étroitement mêlées depuis si longtemps, avec la grande grâce d'avoir une fille si près du Bon Dieu.
Deo gratias!

[del4yo]

C'est superbe, vu de l'autre cote de l'Atlantique ou les couleurs sont si vivent, ces photos delicates font rever!

[claire]

Je garde un très beau souvenir de la journée que nous avions passé avec elles lors de la première communion de Louis et Anaïs, c'était en 2001 je crois...

mille bises chez vous