samedi 7 novembre

nous quittons le désert. le guide qui nous demande de le déposer dans une ville sur notre chemin en profite pour nous faire faire une halte chez un ami brocanteur. nous nous rinçons l'œil profitant des explications du vendeur mais nous sentons un peu piégés : nous n'achèterons rien. nous retrouvons à cinq sur une route montagneuse. après une route calme, longue aussi ( nous sommes encore sous le charme du sable) où nous croisons presque personne, pause déjeuner à tazarine où un guide voyant notre voiture de loc garée devant un resto s'invite à déjeuner pour nous vendre ses services de guide. nous repartons avec son adresse mail et l'adresse de son site. nous échangeons nos impressions sur notre virée dans le désert.  en rentrant ici, je consulte aussi son site...ce ne sera  pas lui que nous choisirons pour y retourner !  dans la partie de la vallée du drââ qui nous reste à faire avant de rentrer, nous retrouvons les kasbah et les palmeraies. nous ne nous en lasserons pas. pause de fin de journée à agdz. trouvons une jolie kasbah tenue par une française où nous pourrons passer la nuit. dommage, elle est snob et peu intéressante...elle profite de son statut d'occidentale dans un pays comme celui ci pour essayer de nous en mettre plein la vue. son hôtel est joli, un peu trop "déco"...je regrette, j'aurais aimé partager son expérience d'être venue s'installer ici...de faire travailler les gens du pays, de connaitre les artisans du coin mais rien de cela...elle nous prend même de haut lorsque je lui demande si il y a un marché dans le bled...je préfère discuter avec la dame de chambre qui a l'air bien plus sympathique. .décidons donc de dîner en ville continuant au maximum de profiter de la vraie vie du pays....il ne nous reste plus grand temps... allons faire le marché aux légumes, le marché aux dattes...un régal d'authenticité. monsieur f. achète un cageot de dattes (des fougousses délicieuses et fondantes) qu'il va faire peser sur une bien belle vieille balance. je trouve un marchand de laine à tomber; les écheveaux trainent par terre dans la boutique, je passe en revue toutes les teintes naturelles, forcément... je choisis incinsciemment les plus cradocs, les couleurs qui me plaisaient le plus. ( à ce propos, je me dis qu'ils n'ont pas besoin des blogueuses pour jouer sur le courrant moutarde, il y en a plein la boutique  !)...je ressort avec mes 6kg d'écheveaux de laine de mouton, mais aussi de dromadaire...nous visitions des boutiques d'antiquité, observons de la terrrasse du restaurant où nous dînons les gens prendre le bus toujours à la dernière minute en train de courir après son départ montant in extremis dans la cargot. ils profitent de leur calme jusqu'au bout ! demain il faudra se lever tôt pour rentrer sur marrakech.
la fin du voyage approche.

Comments

[nadine]

Ah les français qui ouvrent des maisons d'hôtes à l'éranger... Ce sont parfois des gens fantastiques, intéressants et avec lesquels on pourrait passer des heures et parfois c'est tout le contraire...

[Brigitte]

pour nous qui vivons aux US, ces quelques photos sont un veritable depaysement et montrent a quel point 2 pays, 2 cultures peuvent etre diametralement opposes.
L'artisanat ici, est quasiment inexistant, c'est ce qui me manquent le +!

[ziska]

Il fait bien envie votre voyage. Je connais Casa et les alentours. J'aimerais bien faire un tour dans le style du vôtre, un peu loin de la foule et plus près de la population et de la vraie nature du Maroc. Vos photos font bien rêver et donnent une excellente idée de l'authenticité de tout ce que vous avez vu. Merci.